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Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre l’aventure Arnold&Co ?

J'ai toujours eu une fascination pour le design des objets du quotidien ; J'aime les analyser et tester le processus créatif derrière chaque produit. Lorsque j'ai rencontré Noémie, le projet de transport de chien était déjà proche d'un prototype final. Nous avons passé notre temps à discuter du produit, à remettre en question chaque décision créative. Je crois que j'ai apporté une nouvelle perspective qui correspondait bien à ce qu'elle avait envisagé pour Arnold.

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Elle m'a proposé de rejoindre son projet quelques temps plus tard, nous avons eu une belle synergie : j'aime faire ce qu'elle ne fait pas et vice versa. C'était l'occasion de me lancer dans une nouvelle aventure et d'exprimer ma vision artistique sous un nouvel angle.

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C'est une belle sensation...

Que souhaiteriez-vous que les gens ressentent lorsqu’ils utilisent vos produits ?

Nous faisons souvent des achats impulsifs. Les gens ont tendance à conserver un article qui leur convient à peine juste pour éviter d'avoir à le retourner, pensant qu'ils trouveront quelque chose de mieux lorsqu'il sera temps d'en acheter un nouveau. C'est pourquoi nous passons beaucoup de temps à retravailler le produit pour que nos acheteurs ressentent cette sensation : d'avoir enfin trouvé la réponse à ce qu'ils cherchaient. Un client satisfait, c’est merveilleux pour moi, mais je m’efforce d’aller plus loin ; Je veux qu’ils soient fiers de posséder l’un de nos produits. C'est un bon défi.

Où trouvez-vous votre inspiration ?

C'est difficile à dire... Je pense qu'il s'agit simplement de regarder et de prêter attention aux détails. Je suis curieux, j'achète souvent des choses, et si le produit ne me convient pas, je le revends. Je ne garde rien qui me dérange ; J'aime prendre mon temps pour bien choisir ce que j'ai. Garder quelque chose que je n’admire pas est, à mon avis, la pire décision que je puisse prendre, car je dois le regarder tous les jours de ma vie.

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Je crois que l'astuce consiste à se rappeler pourquoi nous n'aimons pas un certain article. Quand c'est à mon tour de créer, je n'ai qu'à me référer aux éléments précédents que j'ai eu en me posant les questions : Qu'est-ce qui a fonctionné ? Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ? Ce qui manquait? Si je suis capable de répondre à toutes ces questions, je pourrai commencer à m'amuser.

Quels sont vos projets avec l’entreprise dans les années à venir ?

Il y a tellement de choses que j’aimerais accomplir. Le monde canin tombe souvent dans les clichés et s'isole de façon éphémère. Noémie aborde ce problème du point de vue vestimentaire, alors que j'aimerais l'aborder du point de vue de la maison. J'aimerais lancer une collection d'articles pour la maison liés au monde canin. Des objets non seulement pratiques mais aussi esthétiques, pour remplacer le sentiment de nécessité par un sentiment d'admiration. Les prochaines années vont être très chargées.

Quel objet que vous possédez admirez-vous le plus ?

J'ai récemment acquis une chaise Wassily de Marcel Breuer. C'est ma première pièce du mouvement Bauhaus. Nous l'utilisons pour lire, parler et travailler. C'est étonnamment confortable. Je pense que mon admiration pour cette chaise vient du fait qu'elle incarne ce que je souhaite réaliser : réduire un objet à sa fonction principale tout en laissant sa matérialité forger son caractère.

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Certainement à la hauteur de sa réputation.